FOCUS – NOS RECOS CULTURE DU MOIS
Voici la sélection de nos recommandations culturelles pour le mois d’Avril 2023:
BASQUIAT SOUNDTRACKS (EXPOSITION), du 6 avril au 30 juillet 2023 à la Philharmonie de Paris
La Philharmonie de Paris organise la première exposition consacrée à la relation puissante de Jean-Michel Basquiat à la musique. Donnant à entendre autant qu’à voir, Basquiat Soundtracks s’offre comme la bande-son héroïque, multiple et foisonnante d’une œuvre fulgurante, pour laquelle la musique se révèle une clé d’interprétation essentielle – de Beethoven à Madonna, du zydeco à John Cage, de Louis Armstrong à la Zulu Nation.
SONJÉ JACQUES STEPHEN ALEXIS (LECTURE MUSICALE), le 7 avril à 19h à la Maison de l’Amérique latine
Jacques Stephen Alexis est né aux Gonaïves en 1922 et meurt assassiné au lieu-dit Chansolme, dans le nord d’Haïti, en avril 1961, alors qu’il tente de rentrer clandestinement en Haïti pour renverser la dictature de François Duvalier. Son corps n’a jamais été retrouvé. Il avait 39 ans. Écrivain majeur de la littérature haïtienne, homme politique et médecin, il rayonne par son œuvre romanesque, sa résistance à la dictature et pour sa définition novatrice d’un réalisme merveilleux propre à La Caraïbe. La compagnie Gran Balan appelle à nous réunir pour se souvenir (sonjé) de Jacques Stephen Alexis lors d’un Pitt a pawol (rencontre littéraire et musicale) en son honneur.
KELELA (CONCERT), le 8 avril à 20h au Trianon
Kelela est une chanteuse, compositrice et productrice qui se caractérise grâce à son habileté à mélanger les codes du R&B et de la Dance à travers la musique, l’art et la mode. Ses premiers projets – dont Take Me Apart (2017) – confirment son statut d’avant-gardiste de la scène R&B underground grâce à une esthétique futuriste, élégante et sensuelle. Kelela confirme son retour avec la sortie de son nouvel album Raven.
LES SŒURS NARDAL, LES OUBLIÉES DE LA NÉGRITUDE (REPLAY), disponible jusqu’au 20 septembre 2023
De la Négritude, on connaît les pères : Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et Léon-Gontran Damas. Mais ce mouvement culturel et politique aurait-il existé sans les soeurs Paulette et Jeanne Nardal ? Ces deux intellectuelles martiniquaises, journalistes et féministes, ont été des figures centrales du Paris Noir dans les années 1920 et des symboles forts des luttes antiracistes et féministes. Elles ont été parmi les premières à théoriser la “conscience noire” et son éveil.