UK – OCTAVIAN, JEUNE ROOKIE À LA CONQUÊTE DU MONDE
Âgé tout juste de 22 ans, Octavian fait partie de la nouvelle génération d’artistes qui bouleversent sans retenue les règles. D’origine angolaise, né à Lille en France, Oliver Godji rejoindra Londres à 3 ans où il sera élevé par une mère seule mais stricte qui n’hésitera pas à l’envoyer dans les meilleures écoles afin qu’il ait le meilleur cursus possible malgré le fait d’avoir peu de moyens. Et pourtant, il n’aura d’intérêt que pour la musique qui pour lui est clairement un exutoire.
“The 22 mixtape”, son premier projet sortira en 2016 et marquera le début d’une longue quête artistique pour le jeune homme de Camberwell, ce quartier du Sud de Londres où il grandit. Il enchaînera en mars 2017 avec le Essie World EP son deuxième projet, en référence à son crew le Essie Gang avec qui il fait ses armes dans la musique. Un EP qui le révèlera peu à peu jusqu’à la sortie du single “Party Here” qui marquera une nouvelle étape dans la jeune carrière de Octavian.
Et depuis rien ne sera plus pareil pour le jeune frenchie. Les surprises s’enchaînent, de la vidéo de Drake en train de s’ambiancer sur le morceau lors de l’after party des Golden Globe à une invitation de Virgil Abloh à la soirée Louis Vuitton à Paris. En quelques mois, Octavian sera sous les feux des projecteurs, ce qui ne le surprends guère car il l’avait prédit lui même sur “Party Here” comme lorsqu’il écrit “You’re gonna blow, it’s just timing….That’s why i make tune after tune after tune”. Sans aucun doute, il y croyait malgré les difficultés et comme il l’affirmait lors d’une interview avec Highsnobiety “C’est une chanson très spéciale. Nous savions que c’était un billet d’or. Nous savions que nous devions sortir de notre situation actuelle – la situation était mauvaise. Les paroles [parlent de] ce que les gens vous disent dans la vie, mais vous ne devriez jamais écouter. Même tes parents. Même ma mère. Je n’ai pas écouté tout ce qu’elle a dit.”
La détermination aura donc joué un grand rôle dans son évolution, lui qui refuse qu’on considère sa musique comme de la grime car ce serait pour lui le catégoriser. Issu de la génération “internet”, il se veut sans frontières et sans étiquettes car au finish pour lui seules les émotions comptent. Et c’est ce qu’il s’attèle à distiller sans relâche de projet en projet.
